
La Mini Transat est une course transatlantique créée en 1977 par Bob Salmon dans le but de renouer avec l’esprit aventureux des premières transatlantiques, et organisée chaque année impaire depuis.
Disputée en solitaire et sans assistance à bord de voiliers de 6.50 mètres, l’épreuve est une véritable école de la course au large, où le skipper doit être polyvalent et autonome pour faire avancer son bateau malgré l’exigence de l’exercice.
En effet, une traversée de l’Atlantique sans routage météo par satellite ni aucun contact avec la terre n’a rien d’anodin.
« En dehors des tours du monde, je ne connais pas une course aussi extraordinaire. Il y a autant de vainqueurs possibles que de concurrents au départ », résume d’ailleurs Jean-Luc Van Den Heede, qui compte aujourd’hui plus d’une douzaine de circumnavigations à son actif.
En 2025, la course partira des Sables d’Olonne en France avec pour objectif de rallier Saint-François en Guadeloupe en passant par Santa Cruz de la Palma aux Canaries.
Une préparation intense avant le départ
D’ici à 2025 il faut :
Se qualifier pour la mini transat
Faire une boucle de 1000 milles hors course et en solitaire.
Participer à plusieurs courses et valider ainsi 1500 milles en course.
Préparer mon bateau pour la performance
Le confort à bord de nos bateaux est pratiquement inexistant de manière à avoir uniquement le strict nécessaire pour être performant. Toute cette partie est aussi ma manière à moi de montrer à ce bateau mon amour et ainsi créer avec lui une relation forte !
Préparer le skipper
Amplifier l’impact médiatique
Que ce soit auprès d’une communauté de passionnés, de non-connaisseurs ou encore de sponsors, je souhaite partager ce projet via ce site web, ma page YouTube, mes réseaux sociaux et même au cours de forums et interventions au près des plus jeunes dans les écoles.
Une course qui conserve son esprit pionner en contraste avec l’arrivée des nouvelles technologies et la course à l’armement sur les voiliers de compétition

En plus d’un super pilote, nos bateaux sont équipés de GPS. Attention ces GPS nous offrent uniquement nos coordonnées au format suivant 16°24,6600N / 61°17,8407W, nous devons utiliser des cartes papiers pour nous localiser.
Maitrise du parcours et préparation pointue sont incontournables.

Pour communiquer nous avons uniquement une radio VHF. Celle-ci nous permet d’échanger dans un rayon de 10 km autour du bateau.
Grace à elle, nous pouvons échanger avec nos concurrents (si ils sont proches) et recevoir les fichiers météo, et c’est tout !

Les fichiers météo, un autre sujet délicat à gérer. Sans électronique à bord, nous recevons celle-ci via la BLU.
Nous devons convertir les informations transmises par le comité sur nos cartes afin de choisir la meilleur stratégie possible.
« Passe ta Mini d’abord »
Tous les grands marins ont participé, voire gagné la Mini Transat, c’est l’école de la course au large.
La complexité et l’exigence de cette aventure forge un sens marin très aiguisé.
Ces 4 années avant la Mini vont être une succession d’apprentissages qui représente le début de mon histoire avec la course au large.