L’océan en vue

30 Nov 2021 | News

L’océan au bout des doigts

Il y a un an jour pour jour, suite à l’annulation d’un projet de fin d’étude en Finlande, je me suis lancé comme challenge de participer à la mini transat 2025.

Les 12 premiers mois de ce projet ont été rythmés par des échanges, des formations et la structuration du projet.

Je tiens d’ailleurs à remercier Claire et Pierre pour leur l’aide apportée. 

 

 

Claire, La Rose et le Corbeau

Claire est une amie d’enfance qui évolue sous le pseudonyme de La Rose et le Corbeau. Sur ce projet, elle partage avec moi ses connaissances dans le domaine du graphisme et de la communication. Ce projet est l’occasion de l’embarquer dans mon environnement et aussi découvrir le sien.

Pierre, JahanDesign

Pierre travaille sous le pseudonyme JahanDesign en tant que Web designer, développeur et Webmaster sur Sophia Antipolis. C’est grâce à lui que le projet a un site web. La mini transat est un sujet qu’il connait bien, il souhaitait y participer dans les années 90. Aujourd’hui, Pierre sillonne les montagnes à vélo.

Et si on partait naviguer

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Comment j'ai choisi mon bateau?

Bon pour naviguer, il faut un bateau, un mini 6.50. Mais lequel et pourquoi ? Mon choix, c’est porté vers un MAXI 6.50. Ces bateaux sont des “scow », on les appelle ainsi car ils ont une étrave ronde similaire au front des bélugas.

Cette particularité, très innovante, permet au bateau d’être très rapide au portant et très confort car il n’enfourne pas dans les vagues (le skipper reste au sec).

Le cahier des charges est parfaitement rempli pour mon objectif de transat

Mise à l'eau imminente

Comme on peut le voir sur les images, le bateau est actuellement en cours de construction au chantier IDB Marine. La mise à l’eau est prévue pour fin janvier.

Sur la photo ci-dessus, on observe la coque du bateau dans son moule et à droite le pont qui va être collé sur la coque. Ces éléments sont conçus à base de fibre de verre et sont solidifiés grâce à l’infusion.

L'infusion ? KESAKO ?

Ce procédé permet de contrôler parfaitement le poids des pièces en injectant une quantité très précise de résine et ainsi assurer une cohésion idéale entre les pièces.

Pour construire ces pièces, on commence par disposer de la fibre de verre au fond du moule, on la recouvre ensuite d’une bâche étanche. A l’aide d’une pompe, on fait le vide entre ces 2 couches. On ajoute ensuite la résine via un tuyau. Aspirer par le vide la résine se repartit équitablement dans tous les tissus.

Retour sur la Mini Transat 2021

L’édition 2021 s’est achevé mercredi 17 novembre avec l’arrivé de Pierre Meilhat, doyen de la course. Cette édition a été marquée par une tempête au cap Finistère, un volcan en éruption à l’étape à Las Palma, des alizés en panne et comme si ce n’était pas suffisant, une arrivée en Guadeloupe dans un contexte tendu. 

 
Coté sportif, c’est Pierre Le Roy qui s’impose en prototype grâce à une trajectoire sans fautes. Du coté des séries, Hugo Dalhenne a confirmé son statu de favori. Je ne sais pas si c’est un signe, mais en série le vainqueur a le même prénom et le même bateau que moi alors vous savez à quoi vous en tenir ! 
 
Je tiens tout particulièrement à féliciter les copains du pôle de la Turballe course au large pour leur transat. Je suis impatient d’avoir leurs retours d’expérience
A la recherche de partenaires

Pour mener à bien ce projet et mettre le maximum de chances pour réussir, je suis à la recherche de partenaires.

S’engager dans un projet de course au large, c’est soutenir des valeurs comme le dépassement de soi, la rigueur, la performance et le partage.

Le projet vous intéresse, vous souhaitez entrainer vos salariés dans une aventure humaine et communiquer au travers d’un support original, sain et complet.