Résultat BipBip 1043
20e en série (29e scratch)
en 2j 5h 58min, moyenne 5.2 nds
Présentation
21ème édition de la Pornichet Select 6.50 en 2022.
Première épreuve en solitaire de la saison comptant pour le championnat de France.
Au départ de Pornichet une belle boucle de 300 milles. C’est le grand saut pour moi, le solitaire et la course en mini et le large !
Parcours
Départ de Pornichet
- Baie de Quiberon
- Les Birvideaux
- Belle Ile
- Ile d’Yeu
- Les Sables d’Olonne
- Ile d’Yeu
- Groix
- Arrivée Pornichet
Retour sur la Select 2022
Pour une première course en solitaire, je ne pouvais pas espérer mieux qu’une édition record en termes de participants (90) et un parcours à réaliser dans son intégralité (ce qui n’est pas toujours le cas en fonction des conditions météo).
Le matin du départ, on sent une légère pression sur les visages de chacun, en effet le thermique est un poil plus fort que prévu et celui-ci va durer juste pour la phase de départ, qui est la plus tendu… J’ai beau me dire « Hugo on prends un départ safe », au final il n’en est rien, je prends un bon départ ce qui me permet d’enrouler la première marque de parcours dans le groupe de tête.
Etre dans le bon groupe, c’est très important, surtout sur une première course, ca me permet d’être dans le bon tempo.
Une fois sortie la baie de Pornichet, nous attaquons la remontée jusqu’au passage de la Teignouse. A bord de Bipbip tout se passe bien, nous passons même la Teignouse en 7ieme position en série, à bord c’est un peu la fête ! (Le bateau est le rose au contour blanc)
Une fois la Teignouse passée, direction l’ile d’Yeu en laissant Belle ile à bâbord. La nuit tombe, le thermique se lève, c’est parti à fond les ballons sous gennaker, la mer est plate et la lune pleine, quoi de mieux pour une première nuit ! A bord de Bipbip la nuit se passe bien, surement trop bien, en effet j’ai du mal à garder l’œil ouvert, je dors beaucoup et perds pas mal de places, ce qui n’est vraiment pas bon au vue des conditions annoncées… Arrivé à Yeu au petit matin, j’ai perdu plus de 6 milles sur mes concurrents les plus proches la veille… C’est beaucoup trop…
Au petit matin, je m’en veux, alors je cravache et j’arrive à doubler quelques bateaux au prés vers les sables d’Olonne. Une fois les Sables d’Olonne passés, on envoie le spi et on part pleine balle direction l’ile de Groix au large de Lorient.
C’est maintenant que ca se complique ; comme prévu les premiers, qui on passé l’ile d’Yeu quelques heures avant moi, ont de l’air or le reste de la flotte reste immobilisé pendant 3h impuissant, je peux vous dire que c’est très difficile de voir ses concurrents disparaitre à l’ais…
En 3h on a le temps de se faire une raison, alors quand le vent revient, je suis motivé pour faire une belle trajectoire et résister un peu mieux au sommeil que la nuit dernière… Et c’est exactement ce qui se passe, je passe ma nuit sur le pont à enchainer les virements de bords. Cette nuit là, il y avait énormément de bateaux sur l’eau (figaro, cargo en plus des mini), il était très stressant de croiser autant de bateaux dans tout les sens.
Au deuxième matin, l’ile de Groix est en vue, le vent se lève Bipbip accélère et distance les deux bateaux avec qui nous avions bataillé toute la nuit. J’enroule l’ile de Groix bien placé en embuscade sur le groupe juste devant moi.
Sur le retour je tente le tout pour le tout, au moment de contourner les iles d’Houat et Hoëdic (dernière obstacle avant de rentre à Pornichet) je décide de passer à l’intérieur dans l’optique d’exploiter le contre courant. Dans ma tête les choses sont claires je n’ai rien à perdre hormis apprendre. Bon l’option est un flop, je perds 3 places…
Au final je termine 20ieme sur 67, ce qui est très encourageant pour la suite !
La suite c’est quoi, le trophée Marie Agnès Perron a Douarnenez